Analyse du nouveau move de James Harden : le step-back à 3 trois-points sur une jambe, utile ou pas ?

Candidat pour un 2ème titre de MVP consécutif l’année dernière, James Harden n’a pas rechigné avec son goût de l’effort et sa soif de victoire. Le 20 juillet 2019, il déclare travailler sur un nouveau move pour la saison à venir. Est-il efficace ? Utile en match officiel ? Est-ce que c’est un marcher ? On vous analyse ce nouveau move.

Décortiquons ce nouveau move. Pour commencer, vous n’êtes pas sans savoir que James Harden est fan du street basket où il est très friant des dribbles dévastateurs pour désorienter ses adversaires. Et quand vous ajoutez à ça une envie de titre de champion, vous obtenez ce tout nouveau move, tout droit sorti du laboratoire de notre Barbu. Ce move n’est pas un mouvement naturel dans les dribbles au basket, d’où l’innovation ! Il est important de noter encore une fois que cela ressemble à un marcher mais que ça n’en n’est pas un. Il s’effectue en respectant 3 éléments importants :

• Fixé son adversaire direct.

• Le feinter avec toute sorte dribble, de façon à ce qu’il se déporte à l’opposé de là où il veut tirer pour qu’il puisse s’équilibrer et prendre son shoot.

• La dernière clé concerne la prise à 2 mains du ballon. Effectivement si James Harden saisi le ballon lorsqu’il croise sa jambe dans son mouvement pour une finir sur 1 jambe, c’est un « marcher » ! D’où l’importance d’attendre qu’il soit sur son pied d’appui pour saisir le ballon à 2 mains et tirer.

Donc si toi aussi tu veux faire ce move, pense bien à fixer ton défenseur, marquer l’appuie sur ton cross, changer de direction en croisant la jambe par-dessus l’autre sans tenir le ballon à 2 mains et seulement sur ton dernier appuie (sur une jambe) tu prends le ballon à 2 mains et tu shootes !

Les avantages et inconvénients de ce nouveau move

La spontanéité dans les mouvements et technique de dribble d’Harden, associé à un geste contre intuitif comme ce shoot sur 1 jambe, nous donne un move signature qui peut potentiellement marquer une génération dans l’histoire du basket et on en reparlera peut-être avec son step-back bien sûr comme le SkyHook de K. ABDUL JABBAR, le crossover de A.I, le fadeway de M.J ou encore le Dream Shake de notre bien aimé Hakeem Olajuwon. C’est aussi une nouvelle corde à son arc, déjà considéré comme indéfendable il va encore le devenir plus que jamais car si vous regardez bien il tente ce move dans les corners et ce n’est pas un hasard. Notamment le corner gauche car à la fin de son move, sa main gauche qui shoote seras très loin du défenseur puisque son shoot va partir quasiment de la ligne de fond par rapport au corner droit. En plus d’être redoutable, il va pouvoir provoquer beaucoup de faute au passage.

Qui dit nouveau move, dit nouveau repère et c’est au profit de la régularité au shoot que cela va payer. Alors c’est à James Harden d’être assez lucide pour ne pas s’entêter à prendre des shoots forcés. Maintenant dans un contexte comme celui des play-offs, ce move est-il envisageable dans un moment clutch ? Sachant qu’il lui faudra du temps pour peaufiner son geste. Cela ne le réduit-il pas à un simple move de spectacle que l’on peut uniquement voir en championnat et au All-Star Game ? Rendez-vous la fin de la saison prochaine pour le découvrir.

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Mike D’Antoni semble avoir trouvé sa rotation : on aura un premier aperçu dès mercredi face aux Spurs

Après 4 matchs de pré-saison plutôt positifs, coach D’Antoni a testé certaines nouvelles têtes jusqu’à avoir 13 joueurs dans sa rotation. Mais à la reprise, ils ne seront plus que 10 maximum à avoir des minutes. MDA a indiqué que la rotation du match de mercredi – face aux Spurs à 2h00 du matin – sera vraisemblablement la rotation pour la prochaine saison.

La concurrence sera rude pour gagner sa place dans la rotation souvent restreinte de Mike D’Antoni. Quelques gars comme Chris Clemons, ben McLemore, Thabo Sefolosha, Gary Clark ou encore Ryan Anderson ont pourtant leurs cartes à jouer. En se basant sur l’équilibre du roster et des performances réalisées, la rotation des Rockets pour la saison 2019/2020 devrait ressembler à ça:

PG : Russell Westbrook / Austin Rivers

SG : James Harden / Gerald Green  (Ben McLemore)

SF : Eric Gordon / Danuel House Jr

PF : P.J. Tucker / Thabo Sefolosha

C : Clint Capela / Tyson Chandler


 

Voici la rotation à 10 joueurs que devrait mettre en oeuvre Mike D’Antoni à la reprise. Nous avons mis entre parenthèse Ben McLemore puisqu’il sera certainement le back-up de James Harden suite à la grave blessure de G-Green. Ce dernier s’est cassé le pied face aux Raptors et devrait être écarté des parquets pendant quelques mois. Petite mention à Chris Clemons et Ryan Anderson qui semblent être les jokers du banc de Houston et qui pourraient avoir des minutes en fonction du match-up. Lancer Ryno face à une défense qui ne gère pas bien le stretch serait plutôt une bonne idée, connaissant ses qualités de shoot après un pick and pop avec Westbrook ou Harden à la mène ça pourrait vite devenir très chiant pour l’équipe adverse. Chris Clemons pourrait apporter dans un match de défense où il nous faut du shoot longue distance. Il arrose beaucoup mais peut rentrer de nombreux trois malgré une bonne défense en face.

Cette rotation sera à confirmer mais elle semble être celle de Mike D’Antoni. On devrait avoir des idées plus claires de celle-ci lors de la réception de nos voisins texans mercredi. Balancez-nous en commentaire la rotation qui vous semble la mieux. 

 

Les Houston Rockets version 2019/2020 : les conclusions (hâtives) à tirer après nos 4 premiers matchs de pré-saison

Analyse des trois premiers matchs de pré-saison, allons-y. Rentrons tout de suite dans le vif du sujet et on va tout de suite débuter avec les points positifs car il y en a pas mal et notamment avec beaucoup de nouveauté dans le jeu.

Clairement on l’a tous vu, le mouvement de balle était à l’honneur dans pas mal de séquences même quand Russ et Harden étaient sur le terrain, beaucoup de séquences où Russ fonce tête baissée et la ressort dans le corner où dans l’axe. Harden quant à lui n’a pas trop changé son style de jeu, pas comme Danuel House où certes moins dans le scoring mais on l’a vu créateur avec de superbes passes déposées pour ses coéquipiers. Rivers lui aussi a crée et on sent déjà sa rage dans tout ce qu’il entreprend, pareil pour Tucker mais cela n’est pas une surprise.

On a vu pas mal d’extra-passe et de choix plutôt cohérent dans les choix de passes, même si les choix de shoots sont encore très hasardeux. Chris Clemons-Ben Mclemore-Thabo Sefolosha sont nos trois grandes surprises de ces premiers matchs à tout point de vue. Même si pour Clemons l’arrosage est un peu abusé parfois, le garçon n’a pas peur et ose prendre ses responsabilités. Pour les deux autres, 3&D est clairement le mot à utiliser pour les décrire, car autant on connaissait les talents de défense de Thabo mais ceux de Ben, non. Thabo est la propreté absolue pour l’instant, que ce soit en attaque ou en défense. Pour Mclemore, il fait valoir ses qualités de shooteur pour permettre soit de creuser l’écart où de réduire l’écart. Gordon-Capela ont été « moyens », pas grand choses à dire sur leur perf.

Maintenant parlons des choses négatives et il y en a forcément. Premier point important ce sont nos erreurs d’inattention en défense que ce soit individuelle ou sur les replis défensifs. Certes on sait que les joueurs ne se donnent pas à fond mais quand même, trop de point encaissés, de la nonchalance et un manque d’agressivité cruelle sur certaines séquences. Gros point à revoir donc pour le début de la saison où il faudra pas commencer les matchs comme l’année dernière avec du je m’enfoutisme. (c’est vrai il y avait Melo haha). Ensuite, Westbrook et Harden qui ne joue pas du tout ensemble…. Clairement le gros point noir car on ne veut pas que de l’individualisme chacun leur tour et que dès que cela ne marche pas, on ne sait plus quoi faire et l’équipe d’en face nous met un run. Pas mal de déchets derrière l’arc alors qu’on l’a vu, quand les deux attaquent le cercle, soit ils la donnent soit il finissent et cela en devient indéfendable! Surtout Westbrook qui doit faire cela plus souvent vu l’énergie dépenser du mec car on sait que le gars adore arroser à trois points et que c’est pas du tout bénéfique pour l’équipe.

Donc voilà pas mal de choses à revoir et à ajuster pour Mike D’Antoni et son staff mais on a vu de très belles choses. La hype ne fait que monter ! Pour le moment, 3 victoires en 4 matchs face aux Sharks, Clippers et Raptors. Précisions également que Westbrook n’est pas encore à 100% – ni même à 70% – de ses capacités, il vient tout juste de reprendre le 5 contre 5 à cause d’une blessure qu’il a soignée tout l’été. PS: Préparez vous à encore une saison de MVP de James Harden avec plus de 30 points de moyenne par match.

Secrets d’Histoire #3 – Un duo explosif aux Rockets de 2000-2004

Une obligation de penser à l’avenir. Du côté de Houston on le sait, la fin de l’histoire d’amour entre le plus grand joueur ayant revêtit la tunique rouge des Rockets est proche. En effet Hakeem Olajuwon et le front-office de Houston à l’époque ne sont pas parvenus à un accord financier, le Nigérian fera donc ses valises vers les Raptors de Toronto au début de la saison 2001/2002.

Les drafts de 1998 et 1999 comme gage de qualité.

En 1998, les Rockets, sans le savoir, réaliseront un steal en sélectionnant Cuttino Mobley en 41ème position d’une draft qui comprenait Vince Carter, Dirk Nowitzki, Paul Pierce et Mike Bibby notamment. Un an plus tard, en 1999, les Rockets monteront un échange pour obtenir Steve Francis (co rookie de l’année 2000) drafté en deuxième position par les Grizzlies de Vancouver. Devant la réticence de Stevie « Franchise » à aller au Canada, les Texans échangeront leurs droits contre Mickael Dickerson, Othella Harrington, Brent Price et Antoine Carr.

Une ligne arrière avec de la dynamite dans les mollets.

L’arrière mesurant 1.93m, Cuttino Mobley, et le meneur d’1.89m, Steve Francis, étaient des joueurs formidables mais surtout de très gros dunkeurs habitué aux Top 10 tant ce duo était explosif. « Batman et Robin » passeront 4 saisons ensemble sous le maillot des Rockets avant de faire partie du trade qui visera à faire venir Tracy Mcgrady en provenance d’Orlando pour former avec Yao Ming un duo d’intérieur/extérieur incroyable.

Un duo flashy mais sans résultat. En effet en 4 saisons le duo aura éclaboussé les yeux des fan de NBA mais n’aura pas de résultats collectifs puisqu’ils ne feront les playoffs qu’une seule fois en quatre ans (en 2004). Post season durant laquelle ils se feront sortir sèchement par les Lakers (4-1).

Secrets d’Histoire #2 – Houston Rockets 1993-1995 : le graal !

La saison 1993-1994, le premier acte d’un back to back historique. A l’orée de la saison 1993/1994, la planète basket est secouée. La raison ? Michael Jordan qui sort d’un three peat avec les Bulls de Chicago vient d’annoncer sa retraite sportive. De leur côté, les Rockets de Houston prépare leur saison, agacé par un exercice 1992/1993 qui les verra une nouvelle fois échouer aux portes des finales de conférences qu’ils n’ont pas connues depuis 1986 (éliminé 4-3 par les Sonics de Seattle).

Les fusées se disent que leur gloire passée peut revenir. Emmenés par un Hakeem Olajuwon plus que dominant et à la quête de son premier titre de MVP et par un Rudy Tomjanovic toujours plus tactique au coaching. Avec ce tandem de choc, les Rockets réaliseront une saison avec un bilan excellent frôlant les 60 victoires puisque Houston gagnera 58 matchs et n’en laissera à ses adversaires que 24. Cette performance leur permettra de finir deuxième de la conférence Ouest derrière les Sonics de Seattle emmenés par un incroyable duo composé du suffoquant Gary Payton et de son acolyte bondissant Shawn Kemp.

Un premier tour de post season rondement mené : ce sont les Blazers de Portland emmenés par Clyde Drexler qui se présente face aux Texans. La série sera à sens unique ou presque puisque la franchise de l’Oregon se fera sortir sur le score de 3-1. Une série comme indicateur du caractère de cette équipe : la série entre les Suns de Phoenix emmenés par un Kevin Johnson dans son prime, un Charles Barkley dominant et les Rockets sera serrée de bout en bout. C’est la douche froide pour les Texans car ils perdront les deux premiers matchs de la série à domicile et retourneront donc dans l’Arizona dos au mur. Mais ces fusées ont des ressources et remporteront les matchs 3 et 4 à Phoenix afin de revenir a la maison à égalité. A la maison les Rockets ne feront pas de détails avec les Suns car ils gagneront le match 5 (109-86), de retour à Phoenix ils perdront, mais ils viendront à bout de Charles Barkley et ses coéquipiers lors d’un match 7 au Texas qu’ils gagneront assez sereinement (104-94). Et retrouveront donc les finales de conférence 8 ans après les avoir quittées.

Les Rockets face à Stockton et Malone : la série entre Rockets et Jazz sera sans appel puisque la franchise de « Space City » l’emportera 4-1 et accédera donc à ses premières finales depuis 1986. Une finale légendaire placée sous le signe de la revanche. 11 ans après s’être quittés Hakeem Olajuwon et Patrick Ewing se retrouvent dans une finale sous forme d’un duel entre les New York Knicks et les Rockets de Houston. En 1983 c’est « The Beast » qui l’avait emporté sur « The Dream ». L’occasion est donc donnée au pivot Nigérian – MVP et défenseur de l’année de la saison 1993-1994 – de se venger et il le fera dans une série suffocante puisque aucune des deux équipes ne dépassera les 100 points. Cette série prendra la forme d’un match de tennis de table puisque les deux franchises se renverront les victoires.

En effet les Rockets prendront le game 1 (85-78) puis ça sera au tour des Knicks de l’emporter dans ce game 2 (91-83). La série se déplacera ensuite dans la grosse pomme ou les Rockets prendront le 3ème match (93-89) et la franchise menée par Pat Riley égalisera à l’issue du game 4. Elle prendra même les devant dans la série au terme d’un game 5 remportés par les Knicks (91-84) au Madison Square Garden. Les Rockets, dos au mur une nouvelle fois, ne paniqueront pas puisqu’ils remporteront le match 6 légendaire (86-84) Hakeem rentrera encore plus dans la mémoire des gens en contrant le tir de John Starks a la dernière seconde pour forcer un game 7. Match 7 que les Rockets gagneront et qui leur permettront de gagner le premier titre de leur histoire. « The Dream » terminera mvp de ses finales avec des stats affolantes puisqu’il compilera face à l’un des meilleurs pivots de la ligue 29 points /9 rebonds ainsi que 3,6 passes.

Une saison régulière 1994-1995 compliquée. Lors de la saison 1994-1995, on ne reconnaît plus les Rockets qui termineront l’exercice en sixième position de la conférence ouest après le trade d’un certain Clyde Drexler qui les remettra dans le droit chemin. En effet « The Glide », arrivé en cours de saison, fera passer un cap à des Rockets en bout de course et avide de renouvellement. Ils termineront la série avec un bilan décevant de 47 victoires et 35 défaites. Un premier tour compliqué : ce sont les Utah Jazz qui se présentent une nouvelle fois face aux Texans. Les Mormons ne rendront pas la tâche facile à Houston puisqu’il faudra aller jusqu’au 5ème match de la série pour voir les coéquipiers D’Hakeem Olajuwon venir à bout de l’équipe de Karl Malone.

The « kiss of death »: la série entre Rockets et Suns sera également suffocante puisqu’il faudra une nouvelle fois aller au dernier match de la série pour la remporter. Ce game 7 légendaire dans lequel Mario Elie prendra un tir à 3 points au buzzer pour des Rockets qui étaient menés 114-112 ,c’est une flèche précise envoyée par l’ailier Texan qui célébrera ce tir d’un « baiser » face au public de l’America West Arena. IN-CROY-ABLE. Les Rockets l’emporteront (115-114) et fileront en finale de conférence.

Un Hakeem en colère : pour les finales de conférence, ce sont les voisins de San Antonio qui viendront affronter les Rockets avec dans leur rang le MVP de la saison David Robinson. Hakeem Olajuwon, vexé de s’être fait voler son titre, organisera un récital sur le pivot des Spurs : Houston l’emportera 4-2 et ira en finale pour la deuxième fois consécutive. Nick the brick : face aux Rockets c’est le Magic d’Orlando emmenés par un Shaquille O’Neal jeune mais déjà ultra dominant et un Penny Hardaway dans son année de sophomore qui se présente. A la fin d’un game 1 en Floride sous tensions l’arrière du Magic Nick Anderson aura 4 tentatives aux lancers francs pour tuer le match, il les manquera tous. Le surnom « Nick The Brick » était né, dans le même temps Kenny Smith égalisera en fin de match (110-110) pour une franchise dont le surnom est « Clutch City », tout un symbole .

La suite ? C’est une claquette d’Hakeem au buzzer de la prolongation et un sweep retentissant . Les Rockets réaliseront un back to back avec un Olajuwon une nouvelle fois Mvp des Finales en compilant cette fois 32,8 points ,11,5 rebonds et 5,5 caviars. Hakeem le sait, il vient d’écrire l’Histoire de Houston.

Secrets d’Histoire #1 – Houston Rockets : de l’enfer au paradis (1982-1986)

La débandade suite au départ de Moses Malone.

Malgré une finale en 1981, le pivot des Rockets Moses Malone fera ses valises vers la Pennsylvanie à la fin de la saison 1981-1982 et rejoindra donc les Sixers de Philadelphie. Les Rockets se retrouveront privés d’un réel franchise player étant donné qu’Alvin Hayes et Calvin Murphy étaient sur la fin, ils afficheront lors de la saison 1982-1983 un bilan catastrophique de 14 victoires pour 68 défaites et termineront donc dernier de leur conférence et d’une ligue qui comptait à l’époque que 23 Franchises.

Une saison qui engendrera un 1st pick de draft.

Suite à cette saison catastrophique ? les Rockets auront l’honneur de sélectionner en première position un joueurs parmi les meilleurs universitaires. Ils choisiront donc le pivot Ralph Sampson mesurant 2m24, jouant pour les Cavaliers de l’université de Virginie durant 4 ans (1979-1983). Sur ses quatre années il terminera meilleur joueur de NCAA a trois reprises en 1981,1982 et 1983. A la fin de cette même année il posera donc ses valises dans le Texas.

La saison suivante du même accabie. Malgré l’arrivée de Ralph Sampson (Rookie Of The Year 1984) dans l’effectif Texan, les résultats des fusées ne décolleront pas. En effet la franchise de Space City ne remportera « que » 15 victoires supplémentaires en enregistrant un bilan de 29 victoires et 53 défaites. Les Rockets termineront encore cette saison 1983/1984 12ème et dernier de la conférence Ouest ainsi qu’en dernière position de la ligue ce qui leur permettra une nouvelle fois d’obtenir le 1er choix de la draft suivante.

Enfin une lueur d’espoir: Ayant obtenu de nouveau le premier choix de la draft 1984, Les Rockets choisiront le pivot d’origine Nigériane Hakeem Olajuwon. Un joueur maison puisque « The Dream » brille depuis trois saisons avec les Cougars de Houston. Lui, l’enfant de Lagos arrivé au Texas lorsqu’il avait 15 ans pour jouer à un sport qu’il n’avait jamais pratiquait auparavant. Avec les Cougars, Hakeem, c’est deux finales NCAA perdues contre les Wolfpack de North Carolina State dans un premier temps en 1983 puis contre les Hoyas de Georgetown d’un certains Patrick Ewing en 1984. Hakeem sera également élu MOP du final four en 1983. La naissance des « Twin Towers »: portées par leur duo d’intérieurs composé du rookie Hakeem Olajuwon et du sohpomore Ralph Sampson, rookie de l’année la saison précédente. Ainsi, les Rockets termineront 6ème de la conférence Ouest en affichant un bilan nettement en progrès de 48 victoires et 34 défaites.

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Au premier tour des playoffs 1985, c’est un Jazz de l’Utah emmené par un John Stockton dans son année rookie qui se présente face à Houston. Les Rockets perdront cette série sur le score de 3-2 (meilleur des cinq matchs à l’époque) mais l’essentiel est ailleurs puisque les Texans ont fait une très grosse impression au monde de la NBA durant cette saison.

Avoir le graal au bout des doigts : porté une nouvelles fois par leur « Twin Towers « , épaulés par des joueurs tel que Lewis Lloyd, John Lucas Jr et Robert Reid, les Rockets feront une saison magnifique en affichant un bilan de 51 victoires et 31 défaites et terminant à la deuxième place d’une conférence Ouest dominée par le duo Magic/Kareem. Au premier tour des playoffs ce sont les Kings fraîchement arrivés à Sacramento et emmenés par Eddie Johnson qui se présentent. Californiens que les fusées élimineront sans encombres (3-0) . Au second tour ce sont les Nuggets emmenés par un duo fantastique composé de Fat Lever et Alex English qui défieront les Rockets. La franchise du Colorado donnera plus de fil à retordre au Texans qui auront besoin de 6 matchs pour se défaire de Denver.

En finale de conférence, les Lakers de Magic et Kareem se feront sortir 4-1 sèchement par la franchise de Houston qui accède pour la deuxième fois de leur histoire aux finales NBA. Finales qu’ils perderont face aux immenses Celtics de Larry Bird non sans avoir tout donné (4-2), la franchise du Massachusetts en profitera pour gagner son 16ème titre de champions.

Récapitulatif de la Free Agency des Rockets : que manque-t-il pour perfectionner l’effectif ?

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Nous sommes aujourd’hui le 15 Juillet, la Free Agency des Rockets déroulent tranquillement, de très bonnes affaires contractuels ont été faites pour le moment, faisons donc un récapitulatif de notre free agency.

Danuel House : re-signature à 11M sur 3 ans, sublime affaire de Daryl Morey qui prolonge le jeune de H-Town venu d’ailleurs ayant déjà conquis le cœur de toute la ville de Houston (9,4 pts à 47% au tir à 42% de loin , 3,6 rbds , 1 pad) , en plus de rentrer ses tirs, on parle d’un joueur athlétique qui fait le boulot défensivement.

Austin Rivers : 2M sur 1 an avec une année en option, quelle masterclass de Daryl Morey, quand on connaît le marché actuel, personne n’aurai été étonné de voir Austin prendre 30M sur 3 ans quand on voit des Terry Rozier à 58M sur 3 ans, un ball-handler arrivé aux Rockets grâce à un buy-out, il s’impose très rapidement et devient le chouchou de beaucoup de fans, assez bon shooteur, bon remonteur de balle capable de soulager Harden quand Chris Paul était blessé, élite défenseur, très bon en 1vs1, Rivers était la signature à ne pas manquer. Bien évidemment Daryl s’en est chargé, indispensable à l’équipe, bosseur et leader sur le terrain, Austin sera d’une grande importance encore une fois et on espère le voir faire sa meilleure saison au sein des Rockets.

Tyson Chandler : Tout fraîchement arrivé il y a à peine deux jours, cette signature peut faire du bien, bon défenseur, bon rebondeur qui en plus de ça pourra rattraper les alley oop de Chris Paul Russell Westbrook et James Harden, signé au minimum sur 1 an il pourra faire du bien en tant que back-up du Suisse.

Gerald Green : Re-signature au minimum sur 1 an pour l’amoureux de sa ville natale, après une saison moyenne et un peu difficile par moment, Gerald re-signe encore une fois, en espérant qu’il sera encore d’une bonne importance aux Rockets et qu’il claquera encore des gros tirs.

Russell Westbrook : La plus grosse arrivé de notre Free Agency, échangé contre Chris Paul, les 1er tour 2024 et 2026 avec deux swaps en 2021 et 2025, nous attendons du Brodie qu’il se mette tout les fans de son côté avec une énorme saison, on l’espère.

Que de belles signatures, en plus de ça uniquement avec des contrats excellent, soyons clair, Daryl Morey a clairement fait le taff cette FA.

Maintenant, nous en arrivons à un sujet clair et une grande problématique, que manque-t-il à Houston à l’heure actuel ? Le 5 majeur est très bon, le banc est assez correct avec Austin, Gerald, Tyson Chandler et House (ou Gordon?) .

Que manque-t-il vraiment aux Rockets pour enfin remporter cette bague?

Rien ? Peut-être.

Le facteur chance ? Sûrement.

Un ailier stable pouvant défendre et mettre des 3 ? Clairement ce qu’il manque aux Rockets à l’heure actuel.

Si seulement cet effectif était le même avec Trevor Ariza, les Rockets seraient sûrement favoris pour remporter le titre, maintenant que ça fait plus d’1 an que Ariza est parti nous voyons la différence sans lui, c’est avec ce joueur que les Rockets se sont le plus rapprochés du titre ces dernières années, et c’est pas pour rien quand on sait comment le poste d’ailier est un poste fort en NBA.

Pourtant, à l’heure actuel, personne ne saurait dire qui sera titulaire en 3 la saison prochaine entre House et Gordon, et c’est ça le véritable problème que l’on rencontre, qui pourrait faire le taff d’Ariza en ce moment même aux Rockets ? Danuel House peut, mais c’est certes avec beaucoup d’incertitudes, sera-t-il aussi intelligent défensivement, confirmera-t-il son niveau sur la durée ? Aucune certitude encore à ce sujet. Cependant, lors des négociations de cet été, le Front Office Texan aurait parlé d’une place de titulaire dès la saison prochaine pour Danuel House (Source : The Athletic). A confirmer.

Par contre, du côté de Memphis, un vétéran pourrait totalement faire l’affaire, le MVP des finals 2015 triple champion NBA nommé Iguodala intéresse fortement les Rockets. Un des tous meilleurs défenseurs à son poste, capable de rentrer ses shoots, encore pas trop mal athlétiquement, il pourrait faire tellement de bien aux Rockets, mais comment l’avoir avec son salaire de 17M par an ?

D’après les rumeurs, Daryl Morey l’aurait déjà rencontré et Iggy aurait clairement dit à Daryl que si un buy-out est fait, il n’hésitera pas une seconde à rejoindre l’effectif, problème : Iguodala a encore une belle côte sur le marché et intéresse clairement les équipes jouant le titre comme les Clippers et Houston. Les Grizzlies privilégieraient donc un trade pour récupérer des picks de draft au lieu d’un buy-out, sauf que les Rockets n’ont aucune flexibilité et sont dans l’incapacité de faire match les salaires sans y mettre Eric Gordon et Clint Capela qui sont clairement deux joueurs à plus haute côte que Iggy.

Plus le temps passe et moins les rumeurs s’intensifient, en espérant que Iggy puisse arriver même si cela semble très difficile et que l’effectif actuel est déjà bon. D’après certaines sources, Houston a fait partie des équipes intéressées pour signer des forwards récemment sur le marché, on peut donc en déduire que Morey ne s’arrêtera pas là et cherche actuellement à renforcer ses ailes.

Tout compte fait, très bonne free agency de notre part à l’heure actuel (merci Daryl), encore une ou deux signatures et tout devrait être bon, en espérant que Daryl continue ses masterclass.  

DOSSIER : Russell Westbrook, un atout majeur ou le boulet par excellence ?

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C’est désormais officiel, Westbrook sera un joueur des Rockets dès la saison prochaine, néanmoins, nombreux sont les fans de NBA à s’interroger sur le fit avec Houston et surtout James Harden.

Nous allons dans cet article analyser les points positifs et négatifs de ce transfert, tout en commençant par le positif.

Russell Westbrook est sans aucun doute le meneur le plus athlétique de la ligue, et un des 5 joueurs les plus athlétiques de l’histoire, si nous venons en comparaison avec Chris Paul, il y a un monde d’écart athlétiquement entre les deux joueurs, Westbrook n’hésitera pas à prendre le meneur adverse de vitesse, driver jusqu’au cercle, finir avec contact et aussi détruire l’arceau avec sa capacité à monter très haut.

On parle aussi d’un des plus grand monstres statistiques de l’histoire, Brodie vient d’enchaîner sa troisième saison triple double de suite. Le MVP 2017 et le MVP 2018 représentent à eux deux les deux seuls joueurs ayant inscris plus de 10000 points sur les 5 dernières saisons, 11958 pour la barbe, 10025 pour Russ.

2016/2017 :

Meilleur marqueur : Westbrook

Meilleur passeur : Harden

2017/2018 :

Meilleur marqueur : Harden

Meilleur passeur : Westbrook

2018/2019 :

Meilleur marqueur : Harden

Meilleur passeur : Westbrook

Des stats de quoi en faire saliver certains, les deux joueurs se retrouvent chaque année dans le top de la ligue dans des rôles différents.

Un point que beaucoup de fans des Rockets oublient, est la capacité à Westbrook de prendre des rebonds, de bien se placé au rebond, en sachant en plus de ça que c’est un des plus gros problèmes des Rockets sur les dernières années, récupéré Westbrook ne pourra faire que du bien dans ce secteur.

Il faut aussi penser au spacing que les Rockets réservent à Russ car Gordon, Tucker et House sont des bien meilleur shooteurs que Schroder, Ferguson, Patterson et sa bande, seul Paul George et Grant étaient des shooteurs réellement fiables. Ce spacing permettra à Russ d’être beaucoup moins doublé et de lâcher la balle à des shooteurs élites dans leur domaines.

Maintenant, venons-en à la problématique de beaucoup : Comment James Harden et Russell Westbrook, deux croqueurs mangeurs de ballons vont faire pour jouer ensemble ?

Tout d’abord, on parle sûrement des deux plus gros croqueurs de la ligue : sur la saison 2018/2019 James Harden représente 40% de l’usage rate des Rockets, 30% pour Westbrook du côté de Oklahoma, des statistiques juste énormes, mais de ce côté, n’oublions pas que nous parlons de deux génies balle en main, que ils ne seront pas toujours ensemble sur le terrain, et que c’est tout à fait normal qu’ils gardent énormément la balle, c’est ce qu’on leur demande après tout, à voir comment Mr Pringles va gérer la répartition du ballon.

 

Nous allons désormais passer aux côtés négatif de ce trade, car oui même en récupérant une aussi grosse star, tout ne peut pas être rose.

Tout d’abord, on parle d’une star assez fainéantes en défense, bien qu’il soit capable du meilleur grâce à son côté athlétique le rendant capable de lockdown un meneur, sur un match entier, Westbrook fait énormément d’oublis défensifs au contraire de Chris Paul qui possédait toujours un très gros QI défensif et qui permettait à la ligne extérieur de souffler en défense par moment, tout en étant un des grands organisateurs de l’équipe « switchant » sur tous les écrans, c’est maintenant à Westbrook de se concentrer plus sur ses taches défensives, de défendre intelligemment, ne pas trop se jeter tout en s’appliquant.

Beaucoup décrivent Russ comme un joueur n’ayant aucun QI Basket, capable du pire balle en main, faire les pires choix possibles, faire la passe au mauvais moment, prendre des tirs bien trop compliqué, prendre en 1vs1 des élites défenseurs, alors oui, certes, c’est un joueur ne réfléchissant pas toujours par moment, capable d’oubli défensif, de mauvais choix offensif, mais il est avant tout capable du meilleur, de poser 40 pions sur la tête de ton meneur préféré, de lâcher des passes hors du commun, de brancher son cerveau par séquence, oui certes nous parlons d’un croqueur, un joueur qui a de gros déchets, mais nous parlons avant tout d’une grande star, un des meilleurs meneurs que la ligue ait connu à ce jour.

Maintenant, une réel question se pose, niveau shoot comment va faire Houston ? 

C’est vrai que cette question est compliqué, surtout quand on vois après cette saison 2018/2019 les % assez moyens du Brodie.

Westbrook cette saison :

Lancer-francs : 66%

2 points : 48%

3 points : 29%

% général : 43%

Quand on voit cette ligne de stats, il ne faut pas se mentir c’est assez médiocre, tout en sachant que D’Antoni est un coach ordonnant à ses joueurs de prendre énormément de 3 points (à voir les records de 3 points battus cette saison) et de prendre très peu de mi-distance. Alors, problème de spacing ? La faute à Billy Donovan ? On ne le saura que lors de la saison prochaine, mais là maintenant toujours d’énormes doutes sur la capacité de shoots de Russ, à voir sous coach Mike.

Ceci n’est que spéculation, encore quelques mois à attendre afin de voir ce que donnera réellement Russ aux Rockets, + de positif que de négatif certainement à retenir de ce trade, après la réponse se fera seulement sur le terrain.

 

 

La BOMBE de la nuit : Russell Westbrook débarque à Houston, son pote barbu est actuellement en hélicobite sur la Tour Eiffel

Russell Westbrook à Houston ! Dans la nuit du 11 au 12 Juillet, l’insider Adrian Wojnarowski nous a sorti une de ses fameuses « woj bomb » et quelle bombe !

En effet, en pourparlers depuis le transfert de Paul George aux Clippers de Los Angeles , les rumeurs d’un départ de Westbrook s’intensifiaient afin de permettre au Thunder d’entrer dans une reconstruction. Un temps attendu a Miami, c’est finalement chez les Rockets que Brodie posera ses valises et retrouvera son ancien coéquipier et ami James Harden.

Russell Westbrook, a qui, il reste reste 123 millions de dollars garantis (et une année en player option a 46,7 millions) est échangé contre Chris Paul et son contrat toxique a hauteur de 124 millions et des picks de draft de 2024 ( protégé 1-14) et de 2026 (avec protection 1-4) . Le nouveau 5 majeurs des fusées devraient donc être James Harden, Russell Westbrook, Eric Gordon, PJ Tucker, Clint Capela.

Les détails du contrat XXL de Westbrook : 

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Les points d’interrogations se situent toujours néanmoins sur la capacité des deux joueurs à jouer ensemble, puisque l’époque du Thunder est loin et la barbe n’est plus un sixième homme. De plus, Russ West n’est plus un lieutenant pour Kevin Durant mais bel et bien un MVP. En revanche l’excitation de voir ses deux joueurs pétris de talents associés a des guerriers comme PJ Tucker ou Eric Gordon est immense. A noter que sur les 5 dernières années, James Harden et Russell Westbrook occupent la 1ère et la 2ème place en terme d’usage rate.

La prise de risque est élevée mais cela ne fait pas peur à Daryl Morey ou James Harden. MDA va devoir s’ajuster, les deux superstars également. En tout cas, la hype est présente !

Playoffs 2019 – le bilan de chaque joueur, mix entre bonnes surprises et grosses déceptions

La déception est immense, les regrets aussi mais on a vu une équipe de battant qui est tombé sur des Warriors meilleurs malgré quoique l’on en dise… Alors il est temps de faire un bilan et d’établir un point sur chaque joueur pour voir si ils ont répondu aux attentes ou non….

JAMES HARDEN: Oui James Harden a répondu aux attentes, que ce soit sur ses stats et en terme de leadership. Il a su s’adapter à chaque situation, et même si cela peut en déranger certains, quand il faut laisser le jeu aux autres il peut le faire et il a fait notamment lors du Game 5 contre les Warriors. Harden a répondu présent lors de ces playoffs 2019 et c’est notamment grâce à lui qu’on a pu résister et inquiéter les Warriors. Ce qu’on peut juste lui reprocher c’est le manque de passes, on aurait aimé un peu plus distributeur même si quand il le faisait, ses coéquipiers ne rentré pas le shoot …. STATS : 31,6 PTS-6,8 RBD-6,6 AST-2.2 STL-41,3 %-35.0% à 3PTS

CLINT CAPELA:  Énorme déception, on peut qu’être frustré après les Play-Offs de Clint. Il a pas su répondre aux attentes, même si il a eu des problèmes respiratoires dans la série contre Utah et qui d’ailleurs l’a pas empêché de bien défendre sur Rudy, offensivement inexistant et surtout là où est le gros problème, c’est le côté NASTY qui n’a pas su démontrer sur les parquets. On peut le voir notamment contre les Warriors, il s’est fait manger par Kevon Looney …. Et cela n’est pas normal , que ce soit aux rebonds offensifs et défensifs, il a pas su en capter et ni mettre de l’impact avec son corps pour montrer qu’il était le meilleur pivot de cette série… La stat qui fait mal , c’est le +/- qui est de -0,5 quand Capela est sur le terrain. Mention pour son contre incroyable sur Iggy. STATS: 9,7 PTS-10,3 RDB-1,5 AST-1,1 BLK-56,1 %

PJ TUCKER: Que dire de cet homme? Si ce n’est que c’est la plus grande satisfaction qu’on peut avoir chez les Rockets. Défensivement monstrueux que ce soit sur l’homme et aussi en terme de body language où il donner de la voix pour les switch où pour orienter la défense . Grâce à lui que Houston a pu retrouver la grosse défense de l’année dernière, et aussiNon en parle peu mais offensivement il a répondu présent avec des gros trois dans le corner ou même dans la peinture. On peut que le remercier pour sa campagne ÉNORME ! Une action que l’on se souviendra est celle contre les Warriors, là où il prend 2 rebonds offensifs et il met ensuite le panier avec la faute et soulève tout le Toyota Center. STATS: 11,4 PTS-7,5 RBD- 1,7 AST-1,7 STL- +/- de 5,6

AUSTIN RIVERS:  Eh oui, Rivers est le joueur du banc qui aura sans doute le plus apporté. Vitesse, défense, hustle, scoring , enfin bref tout ce qu’on pouvait lui demander il l’a fait. Il méritait sans doutes plus de minutes, mais son apport aura était primordial pour rester dans les roues des Warriors et notamment sur Curry. En espérant qu’il reste cet été, Rivers est une satisfaction et on peut se demander que si Austin aurait été là lors du Game 1, on aura pu s’imposer …. STATS: 7,4 PTS-2,1 RBD-1,0 AST- 43,5%- +/- de 2,1

ERIC GORDON: Des playoffs incroyables pour Rico Gordon qui nous a fait des énormes performances au scoring mais aussi d’un point défensif! Car on connaissait certes déjà les talents défensifs de Gordon mais il a réussit à nous surprendre en défendant comme un chien sur les guards. Mitchell-Curry-Thompson-Rubio ont été grandement défendu par lui et maintenant parlons du scoring avec des moves qui nous aura encore une fois surpris. Il a était agressif , limpide et focus sur chaque mission qu’il devait accomplir. Et il fait partie du top 3, des meilleurs joueurs de ces play-offs chez les Rockets. STATS: 17,8 PTS-2,5 RBD-1,3 AST-1,0 BLK-44,7%-40,0% à 3PTS

KENNETH FARIED:  Dur d’avoir un avis sur les Play-Offs de Faried mais cela reste une déception. Sans que ce soit de sa faute, il aura eu aucun impact dans les « rotations » de D’antoni et on peut le regretter notamment face aux Warriors. Il aura eu que 9 minutes de jeu en moyenne sur les Play-Offs et forcément il a pas pu démontrer ce qu’il aurait pu apporter….. Des regrets donc pour lui et des regrets pour nous aussi qui aurait voulu le voir plus contre les Warriors. STATS: 4,0 PTS-3,5 RBD-0,3 AST- 69,2%-100% à 3 PTS

IMAN SHUMPERT: Clairement un joueur qui nous aura fait du bien en sortie de banc grâce à son expérience et son impact défensivement. Capable de défendre sur Kd-Curry-Klay-Iggy, il a su avoir sa place dans la rotation au début face aux Jazz pour ensuite y rester jusqu’à la fin. Il aura mis des gros trois, quelques pull up mi-distance( calmons nous c’est pas Kd) et montrer le bon chemin pour allez chercher la WIN. On peut le voir à son +/- qui est de 2,4, qu’en général l’équipe fonctionnait plutôt bien quand il était sur le terrain. Juste quelques lancers francs non mis qui nous aura coûter un peu chère mais bon ce sont que des détails…. STATS: 3,6 PTS-1,5 RBD-0,3 AST- 25% aux lancers…

GERALD GREEN:  CATASTROPHIQUE. Voilà le terme qu’il faut employer pour sa campagne de Play-Offs. On ne comprend même pas pourquoi D’Antonio le faisait encore jouer car quoi qu’il faisait il mettait en danger l’équipe. Oublie défensif, mauvais au shoot, des pertes de balles inadmissibles qui nous aura coûter très très chère notamment lors du Game 6 face à Golden State. Déception totale qui n’aura pas démontrée ses qualités de shoot et son énergie pour aider l’équipe à aller plus loin. STATS: 3,5 PTS-1,1 RBD-0,1 AST-30% au shoot..

NENE:  Qu’est cela a fait plaisir de retrouver un NENE impactant. Pour sa dernière campagne de Play-Offs, il nous aura fait kiffer en le voyant jouer et nous aura même surpris par son efficacité. Il aura était meilleur que Capela sur la série contre les Warriors et malheureusement il a eu peu de minutes contrairement à Capela. NENE aura louper aucun shoot! Incroyable stats mais qui reflète bien le joueur qu’il est. Merci pour tout Nene et pourquoi pas un poste pour lui dans le coaching staff. STATS: 3,9 PTS-2,0 RBD-0,4 AST- +/- de 2,6-100% au shoot!

DANUEL HOUSE JR:  Déception rationnel quand même pour lui car il aura pas su apporter ce qu’il a réaliser lors de sa saison régulière mais n’oublions pas qu’il a fait la moitié de la saison en G-League. Efficacité en baisse, moins de ballon touchés et une perte de minutes voir même une perte de sa place dans la rotation contre les Warriors. On retiendra que sa saison régulière et non ses Play-Offs. STATS: 4,9 PTS-3,1 RBD-0,1 AST- 29,7%-25,8% à 3 PTS…

ISAIAH HARTENTSTEIN: On l’attendra en pivot back up l’année prochaine. Belle saison de G-League qui d’ailleurs termine MVP des finals.

CHRIS CHIOZZA:  Bien sapé, rien à redire il a fait sa saison.

GARY CLARK: Il aura pas eu de temps de jeu contrairement en régulière.

MIKE D’ANTONI:  Agacé par ses rotations parfois incompréhensible, il aura su trouver la faille et adaptée un plan de jeu nouveau! Isolation après Isolation, aucun système de jeu après un temps-mort…. Énervant à râler sur les arbitres, pas de leadership dégagé, enfin bref vous avez compris qu’il a pas répondu aux attentes et qu’il sera dans les interrogations de cet été. Côté positif: bon en interview

N’hésitez pas réagir sur les top et flop, ce fut une saison en dent de scie, et notre coeur aura basculé un nombres incalculable de fois mais on restera toujours fière de notre équipe et de la RED NATION.